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Mi juillet en Normandie

Cette année, le championnat d’Europe de flyball ayant lieu en Normandie, nous avions prévu d’y rester un rien plus longtemps afin de découvrir la Basse Normandie.
C’est ainsi que le samedi 19, après avoir déjeuné à notre hôtel de Carentan, notre équipe se retrouvait au bord de la page d’Utah Beach, sous un ciel bas où l’on pouvait parfois apercevoir un peu de ciel bleu.
DSCN2760_Utah_Beach [800x600]Un petit tour sur l’espace dédié au débarquement et nous arrivions sur une plage quasi déserte, s’étendant à perte de vue.
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DSCN2762 [800x600]Cela fit bien évidemment notre bonheur et celui de nos chiens qui s’élancèrent vers l’eau, très éloignée car nous étions à marée basse.
Soudain, dominant le bruit des vagues, nous entendîmes le bruit de chevaux au galop… et pûmes admirer l’entraînement de pur-sang trotteurs attelés à leur sulky qui passèrent à quelques mètres à peine de nous.
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DSCN2765 [800x600]Nous arrivâmes ensuite au bord de l’eau et continuâmes jusqu’à un élevage d’huîtres.
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20140719_111634 [800x600]Celles-ci étaient bloquées dans des sacs en jute déposés sur des supports métalliques.
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20140719_112200 [800x600]Des centaines de moules étaient fixées aux montants verticaux des supports, une aubaine pour les habitants des villas proches dont certains étaient occpés à cueillir leur repas de midi.
20140719_112351 [800x600]Après un bon moment de marche dans l’eau et le sable, nous fîmes demi-tour pour rejoindre nos véhicules.
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DSCN2774 [800x600]Le temps de rouler une dizaine de minutes, et nous arrivions dans le petit village de Ravenoville où nous garâmes nos voitures près de la plage avant de nous éloigner vers le centre du village où une sympathique auberge proposait de quoi refaire nos forces.
Notre commande fit la part belle aux moules de la région, d’un prix plus de la moitié moindre qu’en Belgique et surtout bien plus goûteuses !
Marc et Véronique avaient prévu de nous rejoindre et, ils arrivèrent juste à temps pour partager leur repas avec nous.
Rien ne vaut une petite balade digestive… nous descendîmes sur la plage où la marée avait monté depuis le matin. Cette fois, près de l’eau, le sable était quasi totalement recouvert de longues algues ainsi que de milliers de coquillages plus ou moins écrasés un peu irritants pour la plante des pieds mais combien intéressants à regarder et à manipuler.
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20140719_162707 [800x600]Heureusement, côté météo, nous n’avions presque pas de pluie… et la température était bien estivale malgré une petite houle venue du large.
Ensuite ce fut le retour vers les voitures puis vers notre base, par des petites routes bordées de haies vives et de prairies où paissaient de belles vaches blanches et brunes.
Le lendemain, dimanche, nous avions prévu de remonter jusqu’à Dieppe où nous avions réservé un hôtel, mais nous allions le faire par le chemin des écoliers.
Tandis que Michelle, Marc et Véronique démarraient directement vers Honfleur, nous descendions jusqu’à Saint Jean de Daye où nous récupérâmes notre remorque de fly. Le temps d’aller saluer les équipes et les organisateurs et nous partions rejoindre le reste du groupe.
Trouver un parking qui puisse accueillir camionnette et remorque ne fut pas une sinécure… nous arrivâmes heureusement juste à temps le long du vieux port, pour constater qu’aller à Honfleur un dimanche de juillet n’est pas vraiment idéal !
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DSCN2781 [800x600]Nous décidâmes donc faire un petit tour avant de reprendre nos voitures en direction d’Etretat.
La pluie et le soleil jouaient à cache-cache et il était impossible de déterminer quel serait le temps dans la prochaine demi-heure, qu’à cela ne tienne, nous trouvâmes deux places au tennis club d’Etretat et continuâmes à pied jusqu’au front de mer.
20140720_164042 [800x600]Nous jetâmes notre dévolu sur un petit restaurant où, au moins, nous étions à l’abri de la pluie et du vent pour dîner, même si l’espace était plus que réduit!
Au moment de sortir, nous constatâmes que le soleil avait de nouveau pris le dessus… nous montâmes donc le long de la falaise afin d’admirer d’un peu plus près les deux arches naturelles créées par la mer…
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DSCN2789 [800x600]Le retour vers les voitures posa un petit stress car nous avions perdu Sandy… et dans la foule d’un dimanche après-midi de congé, il était utopique d’essayer de la retrouver.
Heureusement, elle avait rejoint la voiture et peu après, nous la retrouvions.
Le temps de rattacher la remorque et nous prenions la route vers Dieppe… mais nos escapades avaient grignoté une bonne partie de le journée… nous téléphonâmes donc à l’hôtel pour annoncer votre retard.
Autour de nous, les champs et les prairies nous faisaient une haie d’honneur parfois remplacés par les maisons d’un petit village.
Ce n’est que vers 20h que nous arrivâmes enfin à bon port et qu’après avoir déposé nos valises, nous nous retrouvâmes dans un restaurant des environs pour un copieux souper, nos chiens ronflant autour de nous après les aventures de la journée.
20140720_214429 [800x600]Le lendemain matin, nous nous séparâmes car nous voulions faire quelques courses dans le centre commercial proche.
Ensuite, nous allâmes à la plage d’un petit village côtier dont on nous avait dit que c’était le seul endroit où la plage était sableuse et non pas totalement recouverte de galets.
Nous y retrouvâmes Marc et Véronique et, après avoir profité une dernière fois des délices de la mer, nous reprîmes nos véhicules, direction la Belgique.
Lors de nos arrêts et sur la route, nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de nous faire dépasser par les véhicules de certains autres clubs belges… Pour tous, ce 21 juillet était dédié au retour, cool, jusqu’à la maison…

 

Virée normande le week-end du 21 juillet

Chaque année, aux environ du 21 juillet, le club de flyball des Norman dogs, organise une compétition et Jacky, notre « parrain » dans la discipline, en profite pour proposer à ceux qui le souhaitent de faire la traversée pédestre d’une partie de la baie, depuis la plage de Genêts jusqu’au Mont Saint Michel.

Comme c’est une expédition que nous avons déjà réalisée plusieurs fois, nous en avions évidemment parlé au club et c’est ainsi que 16 personnes s’étaient inscrites pour participer à cette promenade bien particulière.

Notre premier lieu de rendez-vous était Caen, où les uns arrivèrent le samedi et les autres le dimanche.

Côté logistique, nous utilisons la « camionnette », dans laquelle nous allions voyager à 4 personnes + 5 grands chiens et 1 moyen !! Sans oublier les tentes et le matériel pour notre compétition du dimanche, nos bagages et ceux de nos toutous…

DSCN0976 [800x600]Marie-Paule au volant, Liota comme guide avec Bob à ses pieds, Sandy et Nadine sur le siège arrière avec les bagages et, dans le coffre, le matériel + Coban, Fidji (couché et invisible), Fangio, Charra et Ella !

Sur la carte, le trajet de Genval à Caen se fait en 4h20, mais c’était compter sans les vacanciers et le beau temps.  Ce cocktail nous fit vivre, sur la partie française de notre trajet, une expérience de « péages en folie » pas piquée des hannetons : il nous fallut plus d’une heure pour franchir les 3 km du premier péage, c’est pourquoi, lorsque le gps annonça, à l’approche du deuxième, qu’il y avait un fort ralentissement, nous décidâmes de sortir de ce piège au plus vite.

Le temps de régler l’appareil sur « trajet sans péages » et nous repartions, cette fois sur des routes bien plus sympathique… jusqu’au moment où la voix impersonnelle de notre « guide » nous demanda de « tourner à droite et prendre le ferry » !

Etonnement… nous arrivions face à l’eau… et en effet, un bac démarrait justement, emportant avec lui sa cargaison de voitures vers l’autre rive.

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En attendant que le bac revienne, maîtres et chiens prennent quelques minutes de détente

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La descente qui permettra d’entrer dans le bac

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C’est parti, nous quittons le plancher des vaches !

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DSCN0876 [800x600]En quelques minutes nous arrivons sur l’autre rive…

Le temps de demander à une cycliste comment fonctionnaient les choses et le bateau revenait.

Nous y montâmes et, en quelques minutes, nous franchissions la Seine à pied sec…

Depuis que nous allons à Caen, c’était bien la première fois que nous utilisions cette option !

Mais, un peu plus loin, une mauvaise surprise nous attendait en effet, suite à des travaux, nous fûmes dirigés vers le pont de Tancarville que nous dûmes franchir avant de le reprendre, presque aussitôt, dans l’autre sens !

Pour la dernière partie du trajet, nous reprîmes l’autoroute, sans aucun souci cette fois et c’est bien à temps que nous arrivions à l’hôtel pour y prendre possession de nos chambres.

Michelle, Chantal et Yves, qui devaient nous retrouver à l’arrivée vers 18h, eurent encore moins de chance que nous, perdant quasi 2h à certains péages…

Heureusement, ils m’avaient averti de leur arrivée et j’avais pu confirmer leurs chambres auprès de la responsable de l’accueil.

Vers 20h, nous étions tous réunis et allions prendre un repas en commun au restaurant qui jouxtait notre hôtel, faisant sensation, sur la terrasse, avec le nombre impressionnant de chiens présents mais surtout le calme dont ils firent preuve.

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Le dimanche fut réservé à notre compétition de flyball dont vous pouvez lire le récit sur notre blog spécial « flyball » :  http://flyballbelgique2.wordpress.com/2013/07/26/21-juillet-grand-prix-de-normandie/

Le soir, après avoir pris le temps de nous rafraîchir et de soigner nos chiens, Jacky avait prévu de réserver des tables pour les équipes qui le souhaitaient, dans un restaurant spécialisé en produits de la mer.

Hélas, suite à une mauvaise communication de la part du responsable de l’établissement, la réservation n’avait pas été confirmée, du coup, nous étions une trentaine « sur le carreau », à ne pas avoir de place….

Heureusement, ce ne sont pas les restaurants qui manquent dans le coin et en un tournemain, un établissement de cuisine italienne nous acceptait, avec plaisir…

C’est ainsi que nous terminâmes la journée, en goûtant des spécialités délicieuses, tout en discutant chiens, comme il se doit !

P1010859 [800x600]Le lendemain, lundi, c’était le grand jour !

Nous démarrions vers 9h30 de l’hôtel pour une bonne heure de trajet vers Avranches et ensuite Genêts, la plage d’où nous allions partir à pied pour la traversée de la baie.

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Le temps que tout le monde arrive, que Jacky paye la traversée et que notre guide nous rejoigne, et nous démarrions

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laissant Sandy et Ella sur la plage, toutes deux restant là parce que Sandy ne pouvait nous accompagner, à cause d’un gros problème de dos.

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DSCN0890 [800x600]Les chiens furent bien vite libérés et nous enlevâmes nos sandales avant de nous lancer dans notre nouvelle aventure.

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DSCN0894 [800x600]Au loin, le Mont Saint Michel est à peine visible dans la brume de chaleur

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DSCN0897 [800x600]Chaque traversée est unique parce que la baie est vivante…Cette fois, les marées trop basses avaient déposé une belle épaisseur de boue grasse et glissante qu’il fallait franchir tout en douceur pour ne pas perdre l’équilibre…

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DSCN0906 [800x600]Heureusement, nous arrivâmes ensuite au sable sec sur lequel notre progression fut plus aisée et où nous ne dûmes qu’éviter les cadavres de méduses.

Nous n’étions évidemment pas les seuls à faire la traversée… un groupe de cavaliers nous dépassa bientôt.

P1010868 [800x600]Quelques passages dans une eau n’ayant qu’une très faible profondeur furent vite expédiés.

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DSCN0900 [800x600]Près du rocher de Tombelaine, les chiens furent remis en laisse pour éviter une fugue qui aurait dérangé les oiseaux de la réserve ornithologique.

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DSCN0918 [800x600]Ensuite, nous arrivâmes au clou de la promenade : la traversée d’une rivière où l’eau arrivait quasi à la taille de notre guide.

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Un contact radio avec son collègue et elle proposa d’avancer vers la mer afin de trouver un endroit moins profond et plus sûr.

Les chiens dûment mis en laisse pour qu’ils ne soient pas emportés par le courant et nous entrions dans l’eau.DSCN0925 [800x600]

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Même Charra, la plus grande parmi nos toutous, dû nager durant quelques mètres mais l’expérience ne fut pas trop éprouvante pour les chiens et bientôt, nous arrivions sur l’autre rive.

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DSCN0932 [800x600]Une nouvelle zone de vase glissante fut notre dernier obstacle avant l’arrivée au Mont !

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Tandis que les plus courageux partaient à l’assaut du rocher et de ses étroites ruelles, nous restions sur place pour pique-niquer à l’aise et prendre un peu de repos.

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Siska et Soledad attendent patiemment le retour de leur maîtresse

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DSCN0935 [800x600]Michelle s’était chargée de la corvée eau et les chiens purent donc boire tout leur saoul.

Trois quart d’heure plus tard, nous nous regroupâmes sur la plage afin de repartir vers notre point de départ.

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DSCN0944 [800x600]Comme la marée allait monter rapidement, la guide décida de prendre un trajet un peu plus court, en passant entre la mer et le rocher de Tombelaine, une première pour nous…

Une fois encore, la traversée de la rivière força les chiens à nager avec plus ou moins d’aisance et de plaisir…

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DSCN0950 [800x600]mais ils passèrent la majorité du retour en liberté, à galoper après les oiseaux marins, à manger l’une ou l’autre « crasse » et à jouer entre eux…

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DSCN0954 [800x600]Après le sol plus ou moins dur de la plage, nous débouchâmes sur le sable sec, que la marée n’envahit qu’aux hautes eaux.

DSCN0958 [800x600]Les chiens avaient repéré les lieux et il ne leur fallut guère d’explication pour retrouver le sentier menant au parking.

Mais, avant cela, ce fut le passage obligé aux robinets pour un décrottage grossier, la vase boueuse ne faisant pas un bel effet sur le tapis de la voiture !

Le temps de leur donner à boire et nous nous installions sur la terrasse du seul établissement du lieu, où nous retrouvions Sandy, très fière du comportement fort calme de Ella durant les 5 h de notre traversée.

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DSCN0967 [800x600]Et c’est autour d’un verre ou d’une glace que se termina cette édition 2013 de la promenade du Mont Saint Michel !

Mais nous n’en avions pas terminé pour autant, et un peu plus tard, nous reprenions la route vers Caen… Surprise, le GPS annonçait un retard de 2 heures… Etrange… Mais pas tellement car, en arrivant à l’hôtel, nous vîmes qu’il devait avoir pas mal plu… de nombreuses flaques occupant les rues.

C’est alors que nous apprîmes qu’un orage terrible, accompagné de trombes d’eau, était tombé sur la ville, inondant maisons et rues du centre ville !

Le château de Maltot, où se passait notre concours de la veille, n’avait pas été épargné et la grêle avait fait de graves dégâts aux tentes des équipes encore présentes.

Le soir, nous nous retrouvâmes, avec Hervé et Gérard, du club des Norman dogs, pour un repas « fruits de mer », de quoi échanger nos impressions sur ce week-end qui se terminait.

Mardi matin, nous passâmes au chargement de la voiture et reprîmes la route… cette fois, aucun souci aux péages et c’est par le pont de Normandie que nous traversâmes la Seine…

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DSCN0971 [800x600]Si la pluie nous accompagna durant un petit temps, elle ne fut heureusement pas trop gênante et c’est sous une chaleur accablante que nous arrivâmes, après une route sans histoire, à Genval.

 

16 juillet – Traversée de la baie du Mont Saint Michel

Parmi les traditions, le week-end en Normandie s’est bien installé et, cette année, nous étions 10 à y participer !

Nous avions décidé de partir à notre aise, le samedi matin, afin de ralier Caen en milieu d’après-midi.

Le trajet ne fut pas exceptionnel, avec son lot de bouchons aux péages, de pluie parfois drue et de file aux toilettes des aires de parking… Incontestablement, nous démarrions un week-end exceptionnel !!

Seul moment « fort », le passage du pont de Tancarville, conseillé vu l’encombrement de celui de Normandie en ce samedi de fête.

Arrivés à l’hôtel, nous nous installâmes et retrouvâmes Sylviane et Jean-Luc, arrivés la veille.

Ensuite, il fallait amener la remorque jusqu’au parking du Décathlon, lieu où aurait lieu notre compétition de flyball, dès le lendemain.  Vous pouvez lire le récit de celle-ci sur le blog du flyball http://flyballbelge.wordpress.com/

Le lundi, de grand matin, nous démarrions de Caen vers Genêts, la plage d’où nous allions démarrer pour traverser la baie vers le Mont Saint Michel.

Nous avions opté pour du covoiturage… Les chiens dans ma voiture, les maîtres dans celle de Jean-Luc…

Première étape, le rassemblement en attendant que notre guide nous rejoigne.

Michèle profite de l’attente pour tester le sac à dos spécial de Sylviane…

Gem apprécie moyennement… Elle préfère le plancher des vaches !

Notre groupe est au complet, la guide nous a rejoint (elle nous avoue tout de go ne pas aimer les chiens !!! Elle est servie, nous en avons plus de vingt…).

Nous prenons le sentier qui mène à la plage et bientôt, devant nous…

C’est le moment d’enlever ses souliers et de démarrer notre trajet aller, il durera 2 heures et demie.

La veste est de rigueur car le vent rafraîchit la température… Heureusement, nous avons un jour de grand soleil !


Nous ne sommes pas seuls à démarrer, aussi, tant que les groupes sont proches, nous tenons nos chiens en laisse… Pas question de gêner l’un ou l’autre.

Bientôt, notre guide donne le signal, les chiens peuvent être libérés…

Un petit galop d’essai, question de se défouler…

Mais c’est un premier plongeon dans un bras de ruisseau qui ravit les chiens… s’ensuivent des jeux qui éclaboussent autant les chiens que les maîtres passant à proximité.

Notre progression vers le Mont se passe au travers de différents sols : du sable plus ou moins humide en fonction du fait qu’il a ou non été mouillé par la marée haute qui a eu lieu cette nuit

De la boue grasse, mélange d’argile, de sable et de coquillages concassés

Dans ce cas, il faut marcher prudemment en effet cela s’enfonce et cela glisse aussi…

Et puis, il y a les bras de la rivière, le Couesnon, qui varient à chaque marée et qu’il faut traverser avec prudence en effet comme un nouveau barrage a été construit il y a peu, un nouveau système de retenue se présente : lorsque la marée monte, l’eau entre dans le ruisseau et y est bloquée par des vannes.

Lorsque la marée est basse, les eaux sont libérées et se dirigent avec force vers la mer… entraînant le sable et les sédiments sur leur passage.

dans le lit des différents bras du Couenon, le courant est plus ou moins fort et l’eau peut atteindre une hauteur si pas énorme, suffisante cependant pour monter jusqu’en haut des cuisses.

Ici, aucun problème, l’eau ne mouille que les mollets et les pattes des chiens…

Cette fois, le sol est marqué d’une multitude de stries laissées par la mer… un sol désagréable aux pieds… Nous passons à hauteur du rocher de Tombelaine, une réserve ornithologique.

Nous profitons du sol sec pour nous rassembler et faire l’indispensable photo de groupe avant de continuer notre chemin.

Mais cette fois, nous passons aux choses sérieuses… Le bras d’eau que nous abordons est nettement plus profond et dangereux que les précédents…

Notre guide prend les devants…

A gauche de la base du Mont, notre guide, en veste orange… Elle teste le sable du fond et la hauteur de l’eau avant de nous autoriser à passer…

Sur le signal de la guide, nous démarrons, en ligne pour que les derniers ne s’enfoncent pas dans les sables mouvants

Les chiens n’ont plus pied, ils nagent près de leur maître, tenus en laisse pour éviter qu’ils ne soient emportés par le courant, très fort à cet endroit, et contre lequel il faut lutter à chaque pas.

Les premiers engagés reprennent pied tandis que derrière eux, les chiens doivent encore nager quelques mètres avant de toucher le fond.  Le passage le plus délicat est à présent derrière nous !

Plus loin, la guide nous explique le principe des sables mouvants, Jacky traduit.

Le mont paraît très éloigné, pourtant, il est à peine à 10 minutes de marche…Nous arrivons au Mont, il est temps de remettre les chiens en laisse…  La halte sera bienvenue pour se désaltérer, manger un petit quelque chose et reposer nos pieds fatigués.

Ensuite, une petite incursion dans les ruelles, les escaliers et les terrasses du Mont…

Vues sur les prés salés

Et sur les gigantesques travaux de construction du pont qui reliera le Mont à la terre, permettant aux rivières de dégager peu à peu la vase qui relie l’île au continent.  Le but, à terme, est de refaire du Mont une véritable île.

Mais l’heure du départ a sonné, nous retrouvons notre guide au point de ralliement et nous reprenons le chemin du retour.

Nous savons que nous allons d’abord devoir passer le plus large et profond bras de rivière, les chiens sont donc remis en laisse

Le début du passage est relativement facile

mais bientôt, l’eau devient profonde

Les chiens ont enregistré la situation à l’aller, ils nagent donc plus facilement et certains précèdent leur maître, comme Laya… quant à Funny, elle surveille tout de haut !

Fidji et Fangio ont encore pied, il n’en est pas de même pour Canelle

Les deux chiennes d’Hervé n’hésitent pas une seconde

Profondeur maximale pour les chiens… l’eau nous monte jusqu’en haut des cuisses

Bali et Funny qui a changé de bras !

Notre guide joue parfaitement son rôle

Bob reprend déjà pied

Siska et Soledad, pas dérangées par l’exercice

Retour sur le sable, avec un arrêt pour laisser souffler tout le monde

A présent, les difficultés importantes sont derrière nous.

Ella se fait peur… au passage d’un tout petit bras d’eau, à peine profond de 20 cm, elle hésite, recule, n’ose pas suivre le groupe, galope d’un côté à l’autre… Finalement, elle sautera dans l’eau pour rejoindre sa maîtresse… Une si grande chienne qui se fait son cinéma… Nous en avons bien rit !

La fin de notre traversée se profile, Soledad a trouvé un bâton… Gem aimerait beaucoup le lui prendre… Les deux chiennes galopent autour de nous, on ne dirait pas qu’elles ont, comme nous, quasi cinq heures de marche !

Sommes-nous dans la baie du Mont Saint Michel ou au Sahara ?

Les chiens remis en laisse

et abreuvés.

Nous voici de retour à notre point de départ

Les chiens reçoivent de nouveau à boire, puis les maîtres se lavent les pieds pour enlever un maximum de la boue collante qui y adhère.

Après cette longue marche, il est indispensable de faire quelques mouvements d’élongation pour remettre nos muscles en place.

Après l’effort, le réconfort, autour d’un petit verre bien mérité !

Côté chien, l’objectif est : oubliez-nous !

Mais Michèle est restée sur sa faim… Elle voudrait voir la mer !!!

Nous décidons donc de faire quelques km de plus pour rejoindre un village d’où nous aurons une vue qui lui convienne…

Cette fois, elle est satisfaite !

Nous en profitons pour faire une photo de groupe…

 Et une autres avec les chiens seuls

Puis, comme Michèle voulait non seulement voir la mer mais aussi boire un café bien serré, c’est dans une petite guinguette qui ne payait pas de mine que nous avons terminé la promenade, avant de reprendre la route vers Caen.

Le lendemain matin, sans nous presser, nous reprenions le chemin de retour…

Pour le retour, jour de semaine, nous avons pris le pont de Normandie, sans aucune file cette fois…

Après une route sans histoire, nous arrivions à Genval les yeux encore pleins de toutes nos découvertes du week-end.